samedi 2 octobre 2010

Elle, tranche de vie N°1

"Elle" m'a racontée cette histoire, un jour...

"Je lui ai décrit ce que je ressens quand il me touche. Je me trompe peut-être, mais je pensais qu'il allait m'entendre....
Mais au lieu de comprendre, d'écouter, sa réponse a été  "mais enfin ?... je t'ai caressée, c'est tout, je n'ai pas insisté !!!".
Ce que je lui ai dit c'est mon étonnement face à sa capacité de nier mon absence de désir.
Je lui ai même dit que plus il insiste, plus je me braque.
On ne fait pas l'amour parce-qu'on en a envie soi-même... On fait l'amour parce-qu'on est deux, qu'on s'aime tellement qu'on désire coller chaque centimètre carré de notre peau à celle de l'autre, de s'unir dans ce que nous avons de plus intime... De faire jouir l'autre de façon à ce qu'il entende "ce que tu ressens là, c'est ce que je ressens avec toi, tous les jours".
Mais ça, en fait, je n'ai pas pu le lui dire...".

Puis elle m'a demandé pourquoi...
Pourquoi elle n'arrivait pas à lui dire...
Pourquoi il n'entendait pas, sans qu'elle dise...
Pourquoi leur relation avait changé...

Je lui ai demandé ce qui avait changé pour elle, pourquoi cette absence de désir, ce sentiment d'incompréhension ou de divergence dans les désirs, et depuis quand...

Alors, "Elle" m'a alors raconté une autre histoire...

jeudi 30 septembre 2010

La solitude dans le couple

J'ai rencontré plusieurs personnes (des femmes essentiellement...) qui m'ont confié leur sentiment de solitude au sein de leur couple.
Leurs histoires étaient assez similaires : la rencontre, la séduction, le désir, la découverte, l'amour, le partage, la symbiose... Puis les enfants, la maison, les tracas, mais aussi les joies, les réussites et les échecs.
Et un jour, le constat de ce sentiment de solitude.
Ces personnes m'ont dit  "je ne comprends pas, je me sens seul(e) chez moi", "j'ai l'impression qu'il/elle ne me connait plus", "je ne me sens ni écouté(e) ni entendu(e)", "je ne sais pas comment c'est arrivé, mais j'ai l'impression qu'on ne partage plus l'essentiel"...


Comment savoir à quel moment ça dérape ? Est-ce qu'on se réveille un matin en se sentant seul(e) ? Est-ce-que c'est un soir, après une journée de travail, en discutant avec l'aimé, que d'un coup on s'aperçoit de cette distance ?
Rétrospectivement, peut-on se dire "ah oui, en fait ça fait des mois que l'on s'éloigne petit à petit" ?
Est-ce notre conjoint qui a changé ou nous ? Finalement, que s'est-il passé ???

N'est-il pourtant pas plus important de penser à l'avenir, d'avancer, de transformer ce sentiment d'échec en expérience constructive ?
"Mais comment ?" me direz-vous. En en parlant, ensemble, patiemment.

Emma.

lundi 27 septembre 2010

L'infidélité...

Qu'est-ce que c'est ? En voilà une question !
Selon les dictionnaires, c'est un manque de fidélité, de respect à un engagement.

Soit.

Alors qu'est-ce que la fidélité ? Et de quel engagement parlons-nous ?

Quand nous tombons amoureux, que nous cherchons à séduire l'élu(e), le message implicite est-il : “avec moi, tu seras heureux(se)” ?

Si oui, alors lorsque la routine s'installe, que ce qui nous était naturel nécessite désormais de notre part de faire des efforts, et surtout lorsque nous ne faisons plus ces efforts-là, sommes-nous infidèles ?

La fidélité se résume-t-elle au sexe ? Sommes-nous fidèles parce-que nous nous interdisons un passage à l'acte alors que nous pensons à quelqu'un d'autre que “l'aimé(e)” ? Sommes-nous infidèles si nous ne faisons qu'y penser ? Et dans ce cas, sommes-nous coupables ? Avons-nous trahis ? Pouvons-nous sincèrement avoir un contrôle sur nos pensées, nos désirs ?

Qui est le plus fidèle :

- celui qui vit une relation avec quelqu'un d'autre mais qui rentre chaque soir et s'assure du bonheur de son entourage ?

ou

- celui qui ne vit aucune histoire parallèle mais qui s'ennuie et ne se soucie finalement plus du bonheur des siens, toute préoccupé par son “non-bonheur” domestique ?

La fidélité, finalement, se résume-t-elle au sexe ?

A vous…

Au creux de l'oreille

Vous avez besoin de parler, de vous confier, sans critique et sans commentaire. Et bien naturellement, c'est sur vos amis que vous comptez.

Pourtant, vos amis ne seront toujours que cela : des amis. Ceux qui vous connaissent, vous donnent leurs conseils, voire des leçons, lorsque vous n'avez besoin que d'écoute.

Parce-que vous avez un jour espéré être simplement écouté, entendu et compris, sans que votre ami regarde sa montre, réponde que tout le monde a des problèmes, qu'il n'a pas le temps, qu’il vous avait prévenu, que vous êtes vraiment naïf, qu’il fallait s’y attendre ou que lui aurait agit autrement…

Parce-que vous ne pouvez pas ou n'osez pas tout leur confier et qu’il est, de plus, raisonnable de ne pas exiger d’eux qu’ils partagent votre souffrance…

Parce-que vous vous sentez si seul au milieu de vos amis…

C'est ce constat personnel, cette douloureuse expérience qui sont à l'origine d'au creux de l'oreille

Parce-que vous aussi vous avez besoin d'y déposer tout ce qui vous pèse, blesse, culpabilise, gène, offusque, étonne, agace, déprime… sans être jugé.

Rencontrez-nous, racontez-vous, sans honte et sans détour.

Osez, nous verrons ensemble quoi faire de votre histoire.

A bientôt,

Emma et Nathan.